31 juil. 2016

La Note blanche revient sur les ondes avec des "Voix divines"...

Suite à cette semaine ensoleillée, la Note blanche est de bonne humeur sous ce joli ciel bleu et surtout ravie de vous retrouver sur les ondes ! Et pour cette seconde session, vous aurez l'occasion de rêvasser sur des voix divines, les divas...

Retrouvez l'émission des "Voix divines" dans la Note blanche en podcast sur les sites ci-dessous:


Soundcloud "La Note blanche": 


Pendant que les hommes chantent l'amour, les femmes, elles, imposent le respect ! Par exemple, Aretha Franklin, avec son grand classique "Respect", vous donnera envie de faire vos premiers pas de danse et de vous défoulez dans la Note blanche !


La Note blanche entamera la deuxième partie de cette émission avec la grande et éminente Nina Simone. Nina Simone qui se dessinait à l'origine à une carrière de pianiste classique.

Eunice Katlyn Waymon prit comme pseudonyme Nina Simone en hommage à son idole Simone Signoret. Née en Caroline du Nord, cette musicienne talentueuse rêvait d'être concertiste classique. Cependant, elle ne put assouvir son ambition à cause de sa couleur de peau. Elle en conçut une vive amertume en jetant même sur le jazz un regard méprisant car elle se sentait obliger de jouer comme tous les noirs...Pourtant, issue des clubs enfumés de New-York, peu à peu, Nina Simone trouva sa place au sein de la musique noire et devint populaire tout en participant à la révolte sociale. D'après la chanteuse, celle-ci aurait pu tuer afin d'arriver au bout de sa révolte. Son premier succès qui fut le morceau "I Love you Porgy", d'autres lui succédèrent comme le fameux "My Baby just cares for me". Nina Simone chantait des morceaux engés et féministes comme "Four Women". Par la suite, elle reprit "Strange Fruit" et "Ne me quitte pas" de Jacques Brel. Cette dernière était caractérielle, violente et ingérable ! Elle mourut tragiquement en France où elle s'était établie au début des années 90...


Nous rendrons bien sûr hommage à cette diablesse du jazz à la voix suave...Puis nous enchaînerons avec l'histoire d'Abbey Lincoln, et nous écouterons d'autres divas, comme Ella Fitzgerald, Marlena haw, Etta Jones, Lesley Gore, Dee Dee Bridgewater, Shirley Ellis, etc !


Abbey  Lincoln et Max Roach :


 

C'est reparti pour un tour dans la Note blanche, avec les voix chaudes et sensuelles...

Playlist "Des Voix divines" :


Mixe 1: Divas « Respect » d' Aretha Franklin (2'26) « You don't own me » Lesley Gore (2'29) : (4'45)
Mixe 2 : « California soul » de Marlena Shaw (02'59) « Nature boy » d'Etta Jones (02'53) « Angel eyes » d'Ella Fitzgerald (02'57) : 10'00
Mixe 3 : Nina Simone 1) »My baby just cares for me » (3'31) 2) « Ain't Got No, I got no life » (2'14) 3) »Sinerman » (10'19) : 15'30
Mixe 4 : Abbey Lincoln 1)« Triptych : Prayer/Protest/Peace » 2)« I'm in love » 14'00
Mixe 5 : « People make the world go round » de Dee dee Bridgewater (4'47)« The Clapping song » de Shirley Ellis (2'47) : 9'00


Extraits : 


 
 


25 juil. 2016

Virgin Suicides/Lost in translation, Sofia Coppola

Synopsis :  


Dans une ville américaine tranquille et puritaine des années soixante-dix, Cecilia Lisbon, treize ans, tente de se suicider. Elle a quatre sœurs, de jolies adolescentes. Cet incident éclaire d'un jour nouveau le mode de vie de toute la famille. L'histoire, relatée par l’intermédiaire de la vision des garçons du voisinage, obsédés par ces sœurs mystérieuses, dépeint avec cynisme la vie adolescente. Petit a petit, la famille se referme et les filles reçoivent rapidement l'interdiction de sortir. Alors que la situation s'enlise, les garçons envisagent de secourir les filles.




Date de sortie :  27 septembre 2000 (1h 36min)
De :  Sofia Coppola
Avec :  Kirsten Dunst, James Woods, Kathleen Turner 
Genres :  Drame, Romance
Nationalité :  Américain

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Virgin Suicides est le premier long métrage de la cinéaste américaine Sofia Coppola. Ce premier film permet à cette jeune réalisatrice de s’emparer du thème de la mélancolie, qu’elle mettra au cœur de ses œuvres cinématographiques (Lost In Translation ou encore Somewhere). Maintenant enraciné en tant que film générationnel, elle choisit ici d’adapter le roman éponyme de Jeffrey Eugenides qui raconte le mystère lié aux suicides de cinq jeunes filles d’une famille américaine dans les années soixante-dix. L’analyse proposée dans cet article se fera autour de la mélancolie qui enveloppe le film, une mélancolie bipolaire car tiraillée entre religion et adolescence, vacillant entre douceur et destruction.


Le film débute sur la tentative de suicide de Cécilia, la plus jeune des sœurs Lisbon. Nous sommes plongés dans l’atmosphère lugubre de la salle de bain dans laquelle la jeune fille s’ouvre les veines. La pièce est baignée dans une lumière bleue pâle. Des gouttes d’eau qui tombent, intensifient la sensation d’un enveloppement presque aquatique de l’espace, perturbé par un son strident de sirène d’ambulance. Un plan nous révèle les objets présents sur le rebord de la baignoire, celle-ci semblable à un cercueil inondé. Il s’agit de la première image bipolaire du film, d’une première manifestation de la mélancolie. Des produits de beauté comme du vernis, des pinceaux se mélangent aux objets religieux. 

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Dans ce plan, la religion s’incarne dans les crucifix, la Vierge et les bougies, qui viennent se mêler aux produits de beauté, symboles de la sensualité et de l’érotisme. Ce trouble mélange entre érotisme et religion illustre l’intensité bipolaire de la mélancolie ainsi que la cage dorée dans laquelle sont cloisonnée les filles à cause de l'incompréhension presque absurde de leurs parents . Le papier peint à fleurs kitsch vient adoucir l’horreur de la scène et sa « magie » opère puisque Cécilia ne succombera pas, ne mourra pas. On peut voir ici le kitsch, incarné par ce « trop plein » d’objets féminins, signifiant ici un réparateur temporaire, Un hôtel dédié à la féminité, à la jeunesse et à la religion qui vient compenser la noirceur de Cécilia.

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La complexité de l’adolescence est donc l’un des pivots du long métrage, et c’est la jeune Cécilia qui dès les premières minutes du film le verbalise le mieux. Elle est à l’hôpital et vient d’échapper à une première tentative de suicide lorsqu’elle dit à son médecin : “Vous n’avez vraisemblablement jamais été une jeune fille de 13 ans“. Plus tout à fait enfant mais pas encore adulte, on s’est tous déjà senti incompris face à des parents qui cherchent à nous protéger.  La cadette est la première à vouloir échapper à sa condition, tant les perspectives d’évoluer au sein de cette famille lui semblent impossibles. Par conséquent, Cécilia finit par succomber à son amertume et meurt violemment durant sa deuxième tentative de suicide : "On a affaire à une rêveuse totalement déconnectée de la réalité, en sautant elle a du penser qu’elle s’envolerait".

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Sous les yeux avides des médias et de l’œil témoin de leurs voisins, les sœurs de Cécilia, Lux, Mary, Bonnie et Therese, tentent de reprendre leur vie la ou elles l’avaient laissé, et retournent au lycée. Ces quatre filles sont admirées et désirées par tout l’entourage fictif du film. Elles sont semblables à des créatures mystiques ou mystifiées, irréelles et donc inaccessibles. Une aura religieuse émane des sœurs Lisbon, dont la virginité et les traits angéliques les apparentent à des Madones. Pourtant, une sensualité se mêle à leur innocence. C’est principalement dans le personnage de Lux, jouée par Kristen Dunst, que s’incarne cette dualité entre une sexualité naissante et la rigueur imposée par la religion. Lux tente de soigner sa mélancolie par la sensualité, l’érotisme, par l’acte charnel. Elle incarne une bipolarité mais aussi une révolte plus puissante que celle de ses sœurs. Son premier baiser, avec Trip Fontaine (Josh Hartnett), a lieu dans une voiture et nous pouvons palper une bipolarité dans ces images. En effet, elle porte une chemise de nuit rose et l’embrasse violemment : une autre semble surgir de son corps.



 La chemise de nuit rose, longue, virginale, symbole d’une protection de la chasteté n’empêche pas les pulsions sexuelles qui animent Lux. Lorsqu’elle sort de la voiture, Trip Fontaine tend la main pour la rattraper mais elle a déjà disparu : Lux apparaît comme un rêve, comme une brève manifestation du fantasme du jeune homme. L’autre a surgit en elle et a fait tomber le masque. Cette scène dévoile comment Lux va tenter de lutter contre sa détresse : elle se sert de l’amour (qu’elle ressent réellement), une émotion qui va la mener à sa première expérience sexuelle, comme un outil salvateur, comme un remède contre sa condition. Les autres sœurs ressentent beaucoup moins intensément ce besoin d’amour, ce désir charnel. Mary, tout comme Lux, fait du pied sous la table à un jeune garçon mais c’est la seule manifestation érotique de la jeune fille. Bonnie n’apprécie pas le baiser qu’elle échange au bal avec un garçon. Elles sont toutes plus innocentes que Lux et resteront vierges.
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Nous pouvons d’ailleurs interpréter la perte de la virginité de Lux comme un symbole de la condamnation de toutes les filles Lisbon. Trip Fontaine est amoureux d’elle : "she was the still point of the turning world". Il l’invite au bal, fait d’elle une reine le temps d’une soirée, une reine qui sera déchue dés le lendemain. Lux découche et perd sa virginité. Elle se réveille, dans la lumière bleue de l’aurore, seule. Trip Fontaine l’a laissé, peut-être l’a-t-il désiré trop intensément. Lorsqu’un objet est trop idéalisé, on ne le désire plus. L’acte charnel condamne Lux et ses sœurs à une sentence aux aspects religieux : l’enfermement. On pense aux martyres qui étaient emmurés vivants au Moyen-âge. Elles ne vont plus au lycée, ne sortent plus, le temps passe, elles restent dans leur chambre. La mère égoïste, que la culpabilité anime, sacrifie et étouffe ses filles, à la fois par amour et par foi religieuse. Le père pusillanime, reste soumis à sa femme et regarde, impuissant, ses filles dépérir, comme si tout était normal... L'histoire d'une famille qui se veut parfaite mais qui se termine dans un bain de sang,..


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Une atmosphère mélancolique enveloppe le film plus intensément à partir du moment où les filles sont enfermées, cloîtrées par leur mère, prétextant leur mauvais comportement et leur manque de responsabilité envers les lois familiales et leurs dogmes religieux (scène des disques de rock brûlés). Beaucoup d’images illustrent les journées qui passent : le soleil qui se déplace dans le ciel, accéléré au montage, les objets qui s’empilent dans la chambre des filles. La musique du groupe Air transforme cette maison en bulle, en sphère dans laquelle la tristesse se répand, s’étale jusque dans le sang noirci des filles, de plus en plus proches de la tragédie de leur destin. Ces images mouvantes nous procurent alors une sensation de douce mélancolie. Les filles sont comme paralysées, lisent des catalogues et rêvent de voyage. Les rideaux blancs sont à moitié fermés mais Lux capte un rayon de soleil, qui s'avère vital pour elle : en effet, son prénom renvoie à la lumière. Lux en latin signifie la lumière et en grec la couleur blanche, la pureté. Therese est immobile sur le lit, le visage sans expression comme si elle portait déjà le masque de la mort. Une lumière bleue pâle envahit la pièce pour ne plus la quitter : les filles sont engluées dans une mélancolie destructrice. La mélancolie qui s’attaque aux jeunes filles est liée à leur passé mais également à la condamnation de la mère tyrannique et au père passif, complètement dominée par sa femme qu'il appelle d'ailleurs "Madame Lisbon". Par conséquent, les filles seraient comme forcées, et précipités dans le vide abyssal de cette mélancolie. Le bleu renvoie aussi à la première tentative de suicide de Cécilia "distillant le poison dans l'air" : ses sœurs se noient, dans une pièce sans oxygène semblable à la baignoire qui symbolisait le cercueil.

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Puis, parce que trop fanées sans soleil, épuisée par la méchanceté bête et étouffante de leurs parents, les sœurs Lisbon se suicident et s’éteignent. Mary, Lux, Therese et Bonnie se sacrifient silencieusement et rejoignent leur sœur Cécilia. Leur suicide collectif est placé, comme celui de leur plus jeune sœur, sous le signe du silence, du mutisme, et donc de la mélancolie. La joie des garçons qui viennent les sauver se heurte, au sens premier du terme, aux corps sans vie, suicidés, sacrifiés des jeunes filles : "On a tant parlé de ces filles tout au long des années, mais, nous n'avons jamais trouvé la réponse. En définitif, qu'importe l'âge qu'elles avaient, qu'importe même qu'elles aient été des filles. Seul compte le fait que nous les avons aimé et qu'elles n'ont pas entendu nos appels, qu'elles ne les entendent toujours pas là où elles se sont retirées, pour être seules à jamais. Là où les pièces manquantes, manqueront à jamais".

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La fin du film Virgin Suicides nous propose une vision mystique de la mélancolie et du puritanisme. Les sœurs Lisbon deviennent des icônes sacralisées par le mystère de leur suicide. Leur pureté se heurte à l’horreur du suicide mais leur aura perdure et elles deviennent des créatures mythologiques ou des saintes sacrifiées. En appartenant au passé, Cécilia, Lux, Mary, Therese et Bonnie deviennent encore plus belles par leur mystification et manqueront à jamais. Sofia Coppola magnifie la mélancolie sans en cacher les capacités de destruction : c’est en cela que réside la bipolarité des images mouvantes de Virgin Suicides. Au fur et à mesure que l’intrigue s’installe, on découvre ce qui se cache véritablement derrière le vernis de la tribu Lisbon : des parents obsédés par la morale et le puritanisme, des adolescentes étouffées par une mère autoritaire et un père totalement dépassé. Et c’est là l’une des premières clés du film : les filles ne peuvent pas s’épanouir correctement. Et plus le film avance, plus elles sont privées de liberté à un âge où la construction identitaire passe par les interactions sociales. On pense alors au symptôme premier du mélancolique : "victime d’un surgissement, porteur d’une inquiétante étrangeté". Le film serait alors une mise en abyme, comme si Virgin Suicides était lui-même contaminé par ce mal lié à la condition humaine...  Blas P. (La Note blanche)


"Nous avons compris l’emprisonnement que c’est d’être une fille, qui vous oblige sans cesse à réfléchir et à rêver, et fini par vous apprendre à marier les couleurs. Nous avons appris que les filles sont des femmes déguisées. Qu’elles comprennent l’amour et même la mort. Et que notre seule tâche est de produire le bruit de fond qui semble les fasciner. Nous avons appris qu’elles savent tout de nous, et qu’elles nous demeurent insaisissable". 
Virgin suicides, le narrateur

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Virgin Suicides, Bande-annonce :

 



Extrait(s) :

  

 




Galerie : 


        

                                                        
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Playlist : 

1 Heart - Magic Man 0:00
2 Todd Rundgren - Hello It's Me 5:26
3 Sloan - Everything You've Done Wrong 9:07
4 Air - Ce Matin La 12:34
5 The Hollies - The Air That I Breathe 16:13
6 Al Green - How Can You Mend a Broken Heart 20:26
7 Gilbert O'Sullivan - Alone Again (Naturally) 26:53
8 10cc - I'm Not In Love 30:34
9 Todd Rundgren - A Dream Goes On Forever 36:40
10 Heart - Crazy on You 39:04
11 Air - Playground love (vibraphone version) 43:56
12 Styx - Come Sail Away 47:29


Virgin suicides, soundtrack (partie 1 et 2) 





Virgin Suicides, streaming (lien) : http://streamay.com/4589-virgin-suicides.html
Virgin Suicides, download soundtrack (lien) : http://www.mediafire.com/?zh2dmjuzmny



Lost in translation, de Sofia Coppola (2003) :


Synopsis :


 

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Bob Harris, acteur sur le déclin, se rend à Tokyo pour tourner un spot publicitaire. Il a conscience qu'il se trompe - il devrait être chez lui avec sa famille, jouer au théâtre ou encore chercher un rôle dans un film -, mais il a besoin d'argent. Du haut de son hôtel de luxe, il contemple la ville, mais ne voit rien. Il est ailleurs, détaché de tout, incapable de s'intégrer à la réalité qui l'entoure, incapable également de dormir à cause du décalage horaire. Dans ce même établissement,





Charlotte, une jeune Américaine fraîchement diplômée, accompagne son mari, photographe de mode. Ce dernier semble s'intéresser davantage à son travail qu'à sa femme. Se sentant délaissée, Charlotte cherche un peu d'attention. Elle va en trouver auprès de Bob..

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Date de sortie :  7 janvier 2004 (1h 42min)
De :  Sofia Coppola
Avec :  Bill Murray, Scarlett Johansson, Giovanni Ribisi
Genres :  Comédie dramatique, Romance
Nationalités :  Américain, Japonais

 



Lost in translation, Bande-annonce :



 





Extraits : 


 




Lost in translation, soundtrack : 





Lost in translation, film streaming (lien): http://www.film-streaming.co/lost-in-translation-
streaming.php#



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