19 mars 2017

"100 ans de jazzz" (Partie 1) dans la Note Blanche ...

La Note Blanche revient sur les ondes suite aux trois épisodes dédiés à la musique funk, et le grand objectif de cette émission est de fêter les 100 ans du jazz ...



Retrouvez & Ecoutez le podcast l'émission ci-dessous :



Le jazz a 100 ans et donc un siècle ! L'émission « La Note blanche » a pour but de retourner aux sources de cette musique et pour le coup, nous aurons le privilège de célébrer cette musique intemporelle et de se demander pourquoi elle reste toujours aussi présente... et tout ça sans parler du film La La Land ! Peut-être une autre fois ? Pour une émission spéciale comédie musicale pourquoi pas ?





Revenons à nos moutons car 100 ans de jazz ce n'est pas rien ! 

Pour remonter aux origines du "jazz", le 26 février 1917, l'Original Dixieland Jazz Band gravait dans la cire le premier témoignage sonore de l'improvisation collective néo-orléanaise faisant entrer le mot « jazz » dans les catalogues. Mais pour autant, le jazz n'a pas surgi ce jour-là tel le génie d'une bouteille ! Il fut l'objet d'une lente gestation, d'une évolution que nous décrivons au fil de nos émissions, avant que cet art survivre à son exécution par le miracle technique de l’enregistrement. En effet, l'Histoire du jazz pouvait enfin commencer à s'écrire. Pour célébrer ce centenaire de la musique, j'ai sélectionné quelques morceaux enregistrés qui racontent l'évolution fulgurante de cette musique comparable à celle parcourue en un millénaire par la musique savante européenne mais à la grande différence, selon une généalogie à sang mêlé autrement plus déroutante … Pour célébrer les innombrables et incessantes évolutions et révolutions, transformations, et mutations de cette musique que l'on nomme amoureusement le jazz depuis un siècle, je vais tenter une sélection qui respecte la traditionnelle remise en question du jazz, un genre qui était doté de musiciens qui révolutionnèrent les habitudes musicales et changèrent littéralement le regard du public. Pour résumé, le but étant, à l'occasion de ces cent glorieuses années, de revisiter sa discothèque dans l'ordre chronologique quitte à y redécouvrir des perles musicales notamment celle des vocalistes qui par leur art de l'improvisation ont conduit la marche de tous les jazz !






















Playlist : 


Mixe 1 : « Dixies jass band one step » du Original Dixieland « Jass » Band (2'36)
Mixe 2 : 1)« DippermouthBlues » de King Oliver ; 2)« Copenhagen »Fletcher Henderson, 3)« King Porter Stomp » de Jerry RollMorton ; 4)« West End Blues » Louis Amonstrong ;5)« The Mooche » Duke Ellington
Mixe 3 : 1)« Shag »SidneyBechet ; 2)« One O'ClockJump » Count BasieOrchestra ; 3)« Sweet Lorraine » Nat King Cole ;4)« Body and soul » Coleman Hawkins
Mixe4 : 1)« Nuages »DjangoReindhardt ;2)« Humph »TheleniousMonk ;3)« Parker's Mood » Charlie Parker
Mixe 5 : 1)«Joy Spring » Clifford Brown ; 2)« But not for me » Chet Baker


Retrouvez & Ecoutez l'émission ci-dessous :




Prenons notre machine à remonter le temps et revenons en 1917 avec le titre Dixies jass band one step du Original Dixieland « Jass » Band ! Ce titre a su marquer les esprits car pour la première fois le mot « jazz » apparaît sur un disque et pour la première fois, les auditeurs pouvaient entendre et réécouter chez eux l'improvisation collective néo-orléanaise ainsi que son contrepoint à trois voix ! Retour en 1917 pour les 100 ans du jazz dans la Note blanche...

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Dans les années 20 avec Dippermouth Blues de King Oliver est un témoignage de considération à l'égard de son co-auteur Louis Amonstrong surnommé "Dippermouth" à cause de ses lèvres bombées... Ce titre est certainement la pièce enregistrée la plus représentative du Creole Jazz Band d'Oliver. En effet, la véritable star est ici le groupe qui porte à son sommet l'art néo-orléanais de l'improvisation collective. Vous retrouverez d'ailleurs ce morceau dans l'album « The Complete 1923 Jazz Band Recordings » sur le label d'origine Gennett. Concernant Fletcher Henderson, en octobre 1924 dont l'orchestre new-yorkais relève encore de la variété instrumentale syncopée, Fletcher Henderson recrute Louis Amonstrong qu'il avait déjà repéré à la Nouvelle-Orléans. Par conséquent, leur conception du rythme et de l'improvisation va faire référence jusqu'à donner les clés du Big Band moderne à l'arrangeur de l'orchestre Don Redman. (Copenhagen extrait de l'album « The Quintessence » sorti en 1924 sur le label d'origine Frémeaux & Associés). 

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King Porter Stomp de Jelly Roll Morton apporte une nouvelle contribution au jazz ! Sur le chemin conduisant du ragtime aux styles plus modernes de piano, ce morceau marque une étape importante. Composé par Jerry Roll Morton à l'âge de 15 ans en 1905, ce titre est dédié à son ami le pianiste Porter King Morton. Le thème compte parmi les standards traditionnels les plus joués !

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En 1928, Duke Ellington, l'archétype du jazz jungle, ce chef-d’œuvre incontesté qui nous trotte inlassablement dans la tête, recrée les couleurs de l'univers africain à travers des sonorités orchestrales magiques jamais entendues auparavant. Le titre The Mooche était alors célèbre dans les années 20 notamment au Cotton club, le club d'Harlem qui était un repère célèbre pour les gangsters, les danseurs, et autres nightclubbers à la peau blanche... Ce morceau révolutionna le genre en s'inspirant ou en rappelant les racines essentielles du jazz, c'est-à-dire l'Afrique ! Vous pourrez réécouter ce titre dans l'album « Mood Indigo » sorti en 1928 sur le label Columbia ! C'est reparti pour une balade en musique dans les années 20 dans la Note blanche ...

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Puisque nous avons 100 ans de jazz à retracer et que nous en sommes aux années 20, je vous propose donc de faire un retour sur les artistes qui selon moi sont les plus talentueux et surtout les plus révolutionnaires. La Note blanche se consacre déjà à l'histoire du jazz, alors pourquoi pas écouter les plus grands noms afin de célébrer comme il se doit un siècle de musique jazz... Après les années 20 nous arrivons à une période phare du jazz car les années 30 font connaître des grands noms comme Art Tatum, Lester Young, Sidney Bechet, Count Basie, Benny Goodman, Nat King Cole et j'en passe! Nous baptiserons donc les années 30 avec pour commencer avec Sidney Bechet, surnomé le « chauffeur de pied » et qui revenait tout droit de Nouvelle-Orléans ! Nous écouterons son titre Shag sorti en 1932 sur la label Blue-Bird. Puis nous enchaînerons avec One O'ClockJump qui fut le premier grand succès du Count Basie Orchestra et le thème avec lequel il clôtura la plupart de ses concerts jusqu'à la fin de sa carrière. Ensuite vous écouterez la voix délicieuse de Nat King Cole avec le titre Sweet Lorraine sorti en 1939 sur le label Standard et interprété par le chanteur. Ce morceau illustre la perméabilité de l'art d'improviser et celui de chanter des histoires, c'est-à-dire tout l'art du vocaliste ! Enfin, nous terminerons ce voyage dans les années 30 avec Coleman Hawkins et son grand classique  Body and soul ! En effet, l'artiste enregistre Body and soul en soliste avec sa délicate intro de piano, trois légers rebonds de l'anche sur la première note du thème et le voilà parti voguant sur la grille ! 70 ans plus tard ce solo est encore étudié dans les écoles pour ses qualités narratives et en tant que précurseur de Be-bop...

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Résultat de recherche d'images pour Et nous rentrons dans les années 40 ! Et c'est avec un immense plaisir que je vais diffuser Nuages  de Django Reinhardt ! Composé après la défaite française, Nuages fut enregistré dans une première version restée longtemps inédite ! Il faut attendre l'interprétation du quintette du Hot Club de France pour entendre le morceau en octobre 1940. Ce titre devient vite l'emblème du jazz manouche ! Des musiciens comme Joe Pass ou pianiste comme Martial Solal ont au fil des ans et des interprétations donné leur propre couleur en fonction de l'évolution du jazz. En revanche, l'enregistrement initial de Django reste inégalable... 


Dans les années 40, deux grands virtuoses du jazz  ont su imposer leur style et laisser une empreinte indélébile dans l'histoire de la musique jazz, il s'agit bien sûr de Thelonious Monk et de Charlie Parker surnommé le "Bird"...

 

Résultat de recherche d'images pour Et nous voici dans les années 50 avec pour commencer cette session le trompettiste Clifford Brown qui est malheureusement décédé à l'âge de 26 ans suite à un accident. Depuis, nul ne sait quelle aurait été son parcours musical car la performance de son jeu qui se situe entre équilibre, puissance et douceur pour ce qui est du son, l'aisance dont il fait preuve dans la lisibilité de la mélodie font qu'il rencontre Max Roach à 24 ans avant qu'il ne fonde son propre quintette. Le titre Joy Spring que Clifford Brown composa lui-même est justement un modèle de son talent mais aussi une référence aux chansons de Broadway mais selon des modulations inattendues qui nous font perdre le fil de la structure classique ABBA. Et puisque j'aime la trompette et que nous sommes dans les années 50, pourquoi pas écouter Chet Baker ? Ceci étant dit, le titre But not for me fut composé en 1930 par George Gershwin pour la comédie musicale Girl crazy, But not me . Ce titre est devenu un vrai standard pour les musiciens de jazz. Parmi la multitude de versions existantes, celle enregistrée par Chet Baker pour son premier disque vocal est d'abord remarquable par la grande aisance pour celui qui est à l'époque un jeune trompettiste déjà reconnu. Le thème lui colle tellement à la peau qu'il restera pour lui une sorte de morceau fétiche. Par ailleurs, Chet aura le même type de relation suivie avec un autre morceau que vous connaissez tous : My Funny Valentine  que l'on entend tous chantonner à l'esprit dès que l'on prononce le titre. En revanche, pour cette émission, j'ai choisi de passer son premier succès  But not for me  sorti en 1954 sur le label Pacific afin de faire un léger clin d’œil à Gershiwn et aux comédies musicales bien sûr !

Pas besoin de La La Land pour écouter du jazzzz dans la Note blanche ... Ceci dit, j'ai bien aimé le film et grâce à ce dernier, le jazz revient dans les salles !

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Plein les oreilles et plein les yeux ! 


 


Retrouvez & Ecoutez l'émission ci-dessous :



N'oubliez pas la semaine prochaine dans la Note blanche, je vous donne rendez-vous dimanche prochain de 18h à 19h pour la suite des 100 ans du jazz sur C-Lab ! Un chapitre qu'il ne faudra surtout pas loupé car nous rentrerons dans le vif du sujet, à savoir pourquoi le jazz reste immortel et surtout grâce à qui ?

🎵 A la semaine prochaine dans la Note blanche 🎵


Animée et réalisée par Blas Priscille (La Note blanche)

14 mars 2017

Le Retour du jazz & La La Land ...

A quelques jours de la remise des Oscars, plusieurs articles outre-Atlantique s'émeuvent du sort que le film de Damien Chazelle fait subir au jazz...

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A quelques jours des Oscars, le film cumule les nominations, quatorze, record avec Eve et Titanic. La La Land était en lice notamment pour celui de meilleure chanson originale, et de meilleure musique de film pour le compositeur Justin Hurwitz. Le film a été un énorme succès critique depuis sa sortie mais il semble que l'enthousiasme retombe un petit peu depuis... Le Guardian notamment, a fait paraître il y a quelques jours un article parlant de “backlash”, de retour de bâton, pour La La Land, et recense trois polémiques qui sont en train de poindre aux Etats-Unis: autour du genre, de la question noire, et du jazz. 



Je résume rapidement le film pour les gens qui n'auraient pas vu le film  : Ryan Gosling interprète le beau Sebastian, jeune pianiste et chanteur de jazz blanc, nostalgique, qui regrette le jazz des racines - il cite à plusieurs reprises Charlie Parker et Thelenious Monk et possède un tabouret fétiche de Hoagy Carmichael. Son idéal est d’ouvrir un club à l’ancienne, où on jouerait le jazz d’avant les années soixante dans un environnement préservé des artifices de la musique actuelle, et notamment de ses artifices électroniques. Le monde étant ce qu’il est, cruel, ça ne marche pas trop pour lui, donc il s’engage faut de mieux dans un groupe de “jazz fusion”, entre jazz, pop et R'n'B, aux côtés de Keith, qui lui est noir je précise, une ancienne connaissance, interprétée à l’écran par l’artiste John Legend. Keith accuse Sebastian d’être trop puriste, et finit par le convaincre que pour sauver le jazz il faut le mélanger à d’autres genres. A demi convaincu, Sebastian se retrouve pianiste dans un groupe qui fait salle comble dans des zénith avec force sonorisation, jeux de lumières et contingents de choristes et de danseurs.

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Le magazine en ligne Vulture publie dès le 13 janvier dernier un article intitulé je traduis “La La Land n’a rien compris à ce qui se passe réellement dans le jazz”, qui décortique la manière dont Damien Chazelle représente le jazz contemporain. Je cite: “ce qui se revendique comme un hommage au jazz se révèle en fait être une vision étroite du genre, qui finit par enfermer le genre musical dans des barrières, dans ce qu’il devrait être, un discours sentencieux totalement en décalage avec la scène actuelle du jazz contemporain. Sebastian veut retrouver le jazz pur, or depuis les années 60, et le début du be-bop, les musiciens de jazz ont voulu pour le sauver le métisser avec d’autres genres, notamment la soul, la pop et le hip-hop, un peu ce que fait le personnage , noir je le rappelle, de Keith avec son groupe de jazz fusion. Bref c’est un peu comme si, je cite “le film voulait nous faire détester le jazz d’aujourd’hui”. J’ai lu par ailleurs dans Le Parisien il y a quelques jours dans le trome, que depuis la sortie de La La Land, le Caveau de la Huchette qui est évoqué brièvement dans le film, a gagné en fréquentation. Selon vous, à quoi ressemble le jazz de La La Land, et quel discours est-ce que le film tient dessus ?

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Et Europe 1 ?



Grâce à la passion du protagoniste pour le jazz, le spectateur revient sur une grande partie de l'histoire de de cette musique et les problèmes qui l’entourent, à savoir : connait-on vraiment le jazz ? Ce propos me rappelle les fameuses répliques de Sebastien expliquant le jazz à Mia ...


Ben oui, quand même, merci La La Land !! 


Blas P. (La Note blanche)

13 mars 2017

Björk : Vulnicura _Musiques/Animations ...

La Note blanche présente : 

Björk Vulnicura


Aperçu sur le retour de la chanteuse en 2015 avec l'album Vulnicura.

Je vous laisse redécouvrir l'artiste et vous souhaite un beau voyage dans l'univers onirique, éclectique, et unique de Björk ...

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Petit accident industriel pour le début d’année 2015, Vulnicura, le neuvième album studio de Björk, dont la parution était prévue le 20 mars, est sorti dans la précipitation après que son contenu a fuité sur Internet. Distribué en exclusivité sur iTunes, avant une publication « physique » que son label One Little Indian réorganise en catastrophe, ce disque nous arrive sans prévenir. Ce qui n’est pas plus mal.

Depuis plusieurs années, la chanteuse islandaise a, en effet, tendance à accompagner ses enregistrements d’une panoplie de concepts et gadgets, qui, au lieu d’enrichir ses compositions, finissent par les parasiter. Ou à en camoufler les points faibles. Dernier exemple en date, son album Biophilia (2011) et sa cohorte de trouvailles multimédia peinaient à cacher la froideur émotionnelle et la pauvreté mélodique des chansons. La relation de Björk avec l’artiste contemporain Matthew Barney, depuis le début des années 2000, avait peut-être amplifié cette tendance à la sophistication dialectique de ses créations. Sans y avoir été trop préparé, on découvre que sa séparation avec le peintre-vidéaste-sculpteur-photographe américain a, cette fois, nourri l’inspiration de Vulnicura.

Impact viscéral des émotions :


Grand classique thématique, le "breakup album" a généré quelques chef-d’œuvres de l’histoire de la pop : "Blue", de Joni Mitchell, "Blood on the Tracks", de Bob Dylan, "The Boatman’s Call", de Nick Cave, "808’s & Heartbreak", de Kanye West, For Emma, "Forever Ago", de Bon Iver…

Ce disque est-il destiné à ce Panthéon ? Cette rupture a, en tout cas, le mérite de reconnecter la madone de l’avant-garde avec la réalité des relations humaines, avec l’impact viscéral des émotions. Album étymologiquement thérapeutique – du latin « vulnus », « blessure » et « cura », « soin » –, Vulnicura voit, en effet, l’Islandaise décrypter cet échec amoureux avec la précision d’une anthropologue autant qu’avec la passion d’une femme meurtrie.

Processus de guérison : 


Les morceaux se présentent ainsi sous la forme d’un récit chronologique, de 11 mois avant à 9 mois après cette séparation. En terme d’écriture, ce processus de guérison peut donner des résultats saisissants, à l’image de History of Touches, où Björk ressent en un instant tous les contacts physiques qui ont rythmé leur vie amoureuse.

Psychologiques, autant que sentimentaux et charnels, ces textes ne signent pas pour autant un retour de la chanteuse à un format traditionnel. Peu de titres consoleront ici les nostalgiques de Human Behaviour, All Is Full of Love, Bachelorette, Isobel, Play Dead ou Hidden Place, quand l’Islandaise n’opposait pas audace formelle et art du couplet-refrain.

Sons visionnaires : 


Le début de Vulnicura laisse pourtant croire à une accessibilité presque retrouvée. Dans "Stonemilker", puis "Lionsong", les incantations de la soprano s’accompagnent d’orchestrations de cordes quasi romantiques. Perçant sous ce flot voluptueux, une électronique indocile perturbe la mélancolie de stries acides et de perturbante arythmie.

Si un orchestre islandais se charge des violons, c’est un jeune Vénézuélien, Alejandro Ghersi, qui pilote les machines. Sous le nom d’Arca, il s’est taillé une réputation de producteur de pointe aux côtés de Kanye West et de FKA Twigs. Il s’ajoute ainsi au tableau de chasse (Mark Bell, Timbaland, Matmos, Howie B…), d’une Björk toujours à l’affût de sons visionnaires. Cet alliage electro/acoustique rappelle celui d’un autre album de la dame, Vespertine (2001), disque intimiste, où se côtoyaient déjà arrangements pour orchestre de chambre et expérimentations robotiques.




Blues arctique :


Mais celle qui, à partir du 8 mars, verra une vaste rétrospective de son œuvre musicale et visuelle présentée au MoMA de New York, avec encore ce parti pris dans des morceaux dont la longueur (généralement, entre 6 et 10 minutes) ne facilite pas l’assimilation. D’abord caressantes, cordes et machines se font ensuite les métaphores stridentes et anguleuses de ce blues arctique.


Entre fascination (l’orientalisant "Notget", l’intense humanité du chant et l’architecture de "Black Lake") et migraines (les éprouvantes circonvolutions de "Mouth Mantra", les échanges maniérés d’Atom Dance avec le vieux complice, Antony Hegarty), Vulnicura exigera une patience inversement proportionnelle au temps qu’il a fallu pour le faire fuiter ...


Article Vulnicura, Björk-Télérama: http://www.telerama.fr/musiques/vulnicura,124128.php



Björk: Greatest Hits 1999, Musique/Animation :



Résultat de recherche d'images pour "bjork greatest hits 1999"Date de sortie initiale : 23 février 1999
Réalisateurs : Alexander McQueen, Michel Gondry,Stéphane Sednaoui 
Directrice musicale : Björk
Montage : Eric Zumbrunnen
Acteurs : Björk
Producteurs : Nina Huang, Stephen W. Worth, Vincent Landay, Georges Bermann, Julie Fong, Rob Small






 
 
 


Björk, site officiel: http://bjork.com/
Björk, site francophone: http://www.bjork.fr/

A la une: Björk au Fuji Rock Festival + Aphex Twin


Résultat de recherche d'images pour "Björk au Fuji Rock Festival + Aphex Twin"Résultat de recherche d'images pour "Björk au Fuji Rock Festival + Aphex Twin"

Discographie:http://www.bjork.fr/-discographie-  
Collaborations: http://www.bjork.fr/-Collaborations- 




Bjork, souvenirs en musique :


Bjork, Venus as a boy 




Bjork, Hidden place



Björk - Army Of Me :




Bjork - Homogenic (full album) :




Björk plus mutante que jamais :




L’artiste islandaise vient de dévoiler un clip en réalité virtuelle pour le single « NotGet » extrait de son dernier album : http://www.fipradio.fr/actualites/bjork-plus-mutante-que-jamais-27604



Une page créée en janvier 2015 et en cours de rédaction par la Note blanche .
Une page à suivre ...