28 févr. 2018

"Cosmico-Funk" (Partie 1) en podcast !

La Note Blanche est de retour pour de nouvelles aventures musicales …

Tous les samedis à 17h et tous les mercredi à 9h sur les ondes du 99. 8, la Note blanche reprend  l’histoire de la musique afro-américaine mais en vous proposant cette fois-ci de nous consacrer à la musique funk !


N’oubliez pas de retrouver le podcast de l'émission « Cosmico-Funk» (Partie 1) en cliquant sur les liens ci-dessous : 



Playlist de l’émission « Cosmico-Funk », (partie 1) : 


Mixe 1 James Brown « I Feel Good » « Sex Machine » «Funky Good time » (13’07)
Mixe 2 : « Tighten up » d'Archie Bell and the Drells « Sing a simple song » de Sly & Family Stone « What's up front that counts » de The Counts 
Mixe 3 : Stevie Wonder «Higher Ground» « Contusion » « Superstition » "Maybe your baby" (17’7)
Mixe 4 : Jamiroquaï  « Cosmic Girl » « Runaway »  Johnny Hammond « Los Conquistadores Chocolatès » (13’1)


Le funk est une musique afro-américaine qui apparaît aux États-Unis à la fin des années 50. Ce style prolonge le mouvement du hard-bop et s’est beaucoup développé au cours des années 60 et 70. Selon certaines interprétations, le terme « funk » proviendrait de l’argot anglo-américain funky qui signifie littéralement et je vous le donne en mille : « puant » ou bien encore « qui sent la sueur » !! Sachez que cela vient des reproches adressés aux noirs par les racistes ! Bref ! Issu principalement de la soul et du jazz, le funk se caractérise par la prédominance de la section rythmique guitare/basse/batterie qui joue des motifs syncopés et la présence fréquente des cuivres qui offrent des ponctuations rythmiques, des riffs ou bien des solos. De manière générale, le funk accorde une grande place aux instruments. Et c’est à la fin des années 60 que le concept se développe, notamment avec le maître en la matière : James Brown. C’est au carrefour du gospel, du rythm and blues, de la soul, du blues ou bien encore, du rock que James Brown synthétise toute la musique noire américaine du XXème siècle ! Il fut considéré comme le parrain du funk notamment avec des titres comme « Say it loud », « I am black and I am proud », « I can’t stand myself ».


Le funk prend donc vie au milieu des années 60. Il puise ses racines dans le rythm and blues et la soul. Les paroles insistent sur la défense des Noirs et les difficultés du ghetto. James Brown est d’ailleurs considéré comme l’initiateur d’un funk urbain et revendicatif! Nous constatons cela avec d’abord avec le titre « Papa’s got a brand new bag » sorti en 1965 pour King Records et qui est suivi du célèbre « Sex Machine » en 1970. Suite à cela, Mister Brown est suivi de près par des formations comme Sly & family Stone, Dyke and the Blazers, The Counts ou bien encore Archie Bell and the Drells ! Et je vais de suite vous passer un petit mixe de tout ça en commençant par le titre « Tighten up » d’Archie Bell and the Drells sorti en 1968 sur le label Atlantic. Ensuite vous entendrez le titre « Sing a simple song » du groupe Sly & Family Stone issu de l’album Greatest hits, sorti en 1990 chez le label Sony. Et c’est pas fini, puisque vous aurez  le privilège d’entendre (un passage) du titre « What’s up front that counts » du groupe The counts, provenant de leur album éponyme « What’s up front that counts » sorti en 2000 sur le label Westbound records ! Et enfin bande de veinards, vous écouterez le morceau « Let a woman be a woman » de Dyke and the Blazers sorti en 1969 sur le label BGP records !!!




Alors à vos casques chers auditeurs et c’est parti pour une pure et longue cession bien funky dans la Note Blanche …


Nous passerons  à un autre grand pilier de la funk : Stevie Wonder… 

Initié au clavier dans ses tendres années, batteur hors pair et joueur d’harmonica, Stevie Wonder révolutionne la musique noire américaine et le rock également. Il lui aura suffit de quatre albums, « Talking book », « Innervision », « Full fillingness first finale » et « Songs in the key of life », pour s’imposer comme une institution de la soul. Le musicien fait ses débuts dans les églises. C’est en qualité de soliste au sein de la chorale que le jeune Stevie effectue ses premiers pas. Atteint de cessité depuis sa naissance, il développe un sens du rythme hors norme, qui lui permet de jouer et maîtriser le piano dès ses sept ans.


Faisons place à la musique de Stevie Wonder avec les titres «Innervision » extrait de l’album  éponyme « Innervision » sorti en 1973 sur le label Tamla ! Puis nous enchaînerons avec « Contusion », un morceau entièrement instrumental qui dépote ! « Contusion » est extrait de l’album « I Wish » sorti dans les bacs en 1976 sur le label Motown. Et enfin vous pourrez vous déhancher sur le classique « Superstition » sorti en 1972 sur le label Motown !


A vos casques, à vos baskets et déchaînez vous grâce à Stevie Wonder dans la Note Blanche …


Pour bien terminer cette émission consacrée à la musique funk, je vous propose de tendre l’oreille vers un modèle plus contemporain  et en sautant une génération avec le groupe Jamiroquaï ! Petit rappel, Jamiroquaï,  est un groupe de musique anglais, mené par le chanteur Jay Kay. C’est à Londres, au début des années 1990, qu’il se fait une place dans le mouvement acid jazz en plein essor. Jamiroquaï impose très vite son style parmi les groupes de l’époque . Aujourd’hui, le groupe a acquis une renommée mondiale, tout en ayant su faire évoluer sa musique. Son dernier album en date est « Automaton », sorti en 2017 sur le label Virgin EMI records !


Au cours de sa carrière, Jamiroquaï a incorporé des éléments de funk, de pop, de soul, de disco, d’acid jazz, de musique électronique ou encore de rock dans sa musique. Le style musical du groupe évoluant au fil des albums, il est difficile de lui affilier un genre particulier même les bases de la funk traditionnelle sont bien enracinées dans sa musique ! Vous vous mettrez à danser sur les titres « Cosmic Girl » sorti en 1996 sur le label Sony Soho Square. Puis Jamiroquaï vous fera tourner la tête avec « Runaway » sorti en 2006 sur le label Columbia !


En bonus, vous aurez le privilège d’écouter « Los Conquistadores Chocolatès » de Johnny Hammond sorti en 1975 sur le label Milestone Records !


N’oubliez pas de retrouver le podcast de l'émission « Cosmico-Funk» (Partie 1) en cliquant sur les liens ci-dessous : 


A très bientôt pour de nouvelles surprises musicales sur Radio Balises 99.8 !

25 févr. 2018

Interview d'Emile Sornin, fondateur du groupe Forever Pavot par la Note blanche et Radio Balises ...

Résultat de recherche d'images pour "emile sornin"Qui est Emile Sornin ? Forever Pavot, c’est Émile Sornin, 32 ans, amoureux des musiques de films des années 1960 et 1970. Ces films où les gangsters portaient des trench-coats, couleur mastic. Émile Sornin s’inspire non seulement de la musique de ce cinéma-là, mais, pour ses textes, il pioche aussi dans le vocabulaire de leurs dialogues. Rien qu’avec son titre, La Pantoufle, ce disque est la preuve qu’on peut défricher la pop et la chanson française sans esprit de sérieux. Mais en gardant l’émerveillement d’un môme qui poserait les doigts sur un instrument pour la première fois. Cette fraîcheur, Émile Sornin l’a cultivée dans un disque précédent, en menant une expérience qui s’appelle _Le Bon Coin Forever_. Il s’est rendu chez des anonymes pour découvrir les instruments qu’ils mettaient en vente sur le site Leboncoin. Cela lui a inspiré des chansons et un documentaire de 26 minutes. 

On entend également ces trouvailles, ces sons et ces textures dans le nouveau disque de Forever Pavot. Il arrive même que bruitages ou onomatopées remplacent le texte.On entend également ces trouvailles, ces sons et ces textures dans le nouveau disque de Forever Pavot. Il arrive même que bruitages ou onomatopées remplacent le texte ...


Avant son concert son concert au Manège à Lorient du samedi 23 février 2018, la Note blanche a eu le plaisir de s'entretenir avec le musicien afin d'en savoir plus sur l'artiste et son nouvel album "La Pantoufle" qui vient tout juste de sortir dans les bacs ! Un plaisir à partager ! 

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Place à la musique ...

Retrouvez le podcast de l'interview sur soundcloud : https://soundcloud.com/la-note-blanche/interview-forever-pavot-20180223

Playlist : 


1. Le Beefteak (première partie) - La Pantoufle (2017)
2. La Soupe à la Grolle - La Pantoufle (2017)
3. La Pantoufle est dans le puits - La Pantoufle (2017)
4. Les Quatre Cents Coups - Jean Constantin (1959)
5. Le Beefteak - La Pantoufle (2017)



FOREVER PAVOT - Le Beefteak (Official Vidéo) : 



Le Bon Coin Forever - Forever Pavot :




Retrouvez le podcast de l'interview sur soundcloud : https://soundcloud.com/la-note-blanche/interview-forever-pavot-20180223

Par la Note blanche avec Radio Balises 99.8 !

20 févr. 2018

Lettre de David Bowie à une fan

David Bowie fut l’un des génies créateurs les plus prolifiques et surprenants de l’histoire de la musique. En perpétuel renouveau, ne cessant d’innover et de mettre son talent au service de son public, son art a laissé une trace indélébile dans le cœur de nombreux fans. Mais s’il a pu donner autant, c’est grâce à la ferveur de ses admirateurs qui n’ont cessé de l’inspirer tout au long de sa carrière, comme en témoigne cette lettre.

Bowie-in-bathroom
"Ce sont vos lettres, vos cartes et vos 
applaudissement après chaque concert qui me 
permettent de continuer"

Avril 1974

Chère Suzy,

Merci pour ta lettre.

Je te prie de m’excuser pour tout le temps qui s’est écoulé depuis que j’ai reçu ta lettre, mais comme tu le sais je suis soit en tournée soit en studio pour enregistrer des singles et des albums, et jusqu’à ce que je me pose avec une pile de courrier de fans toutes les deux ou trois semaine, je ne réalise pas tout ce qui s’est accumulé.

En ce moment, je finis mon nouvel album et j’espère que « Rebel Rebel » te plaît parce que la chanson sera dans l’album. Je suis fou de cette chanson. J’espère que tu l’es aussi.

Je veux que vous sachiez tous, et que vous le disiez à vos copains, que le courrier que je reçois pour me demander de remonter sur scène commence à me titiller. Je ne peux rien promettre mais je pense que vous risquez de me faire revenir !

Tu sais, ce sont vos lettres, vos cartes et vos applaudissement après chaque concert qui me permettent de continuer et de concevoir de nouvelles idées et des projets pour vous divertir et me rendre heureux. N’ARRÊTEZ JAMAIS.

Avec amour !

Bowie

Lettre de David Bowie à une fan : « Ce sont vos lettres, vos cartes et vos applaudissement après chaque concert qui me permettent de continuer. »

19 févr. 2018

Disparition de Didier Lockwood Christian Vander : « Didier, j’entends encore son rire »

Christian Vander est le fondateur du groupe Magma, que Didier Lockwood a rejoint en 1973, alors qu’il n’avait que 17 ans. C’est lui qui a lancé le violoniste calaisien dans sa carrière musicale. 

Interview 

Magma sur la scène du théâtre municipal de Calais, le 12 février 1975. Didier Lockwood, au violon, à droite. Christian Vander à la batterie.

Quel est votre sentiment, au lendemain du décès de Didier Lockwood ?

« Je suis sous le choc, c’est une nouvelle très brutale. On ne s’y attendait pas, Didier était si jeune. »

Vous souvenez-vous de votre première rencontre ?

« Nous devions faire passer une audition à son frère Francis Lockwood, au piano. Il est venu avec Didier, qu’on ne connaissait pas. Francis était déjà un très bon musicien, mais il n’était pas prêt à intégrer Magma. Didier a joué, et nous avons tous été touchés, sous le charme. Il a montré tout de suite un potentiel extraordinaire. Il avait une aisance technique et rythmique phénoménale, malgré son très jeune âge. Il jouait avec beaucoup de facilité. »

Didier a toujours souligné l’importance de Magma et de vous-même dans sa carrière. Que pensez-vous lui avoir apporté ?

« Il avait de l’aisance, mais il a aussi beaucoup, beaucoup travaillé. Sans rentrer dans les détails techniques, je l’ai incité à travailler beaucoup plus sur la construction, et je l’ai incité à se lâcher. En se lâchant, en usant de la liberté qu’il pouvait avoir, il a compris qu’il pouvait capter, captiver l’auditoire. Et c’est ce qui s’est passé. Avec lui, on savait chaque soir qu’il allait se passer quelque chose, c’était un musicien hors du commun. »

Magma à Calais en 1975. Didier Lockwood est quatrième à partir de la droite. À sa gauche, Christian Vander.

Vous souvenez-vous du concert que Magma a donné au théâtre municipal de Calais en février 1975, concert particulier pour Didier puisqu’il revenait dans sa ville natale ?

« Ce devait sans doute être un des premiers concerts que nous donnions avec lui. C’était une période particulière pour Magma, nous venions de nous séparer de musiciens aussi importants que Top, Graillier ou Bikialo, c’était difficile d’enchaîner après eux. Les nouveaux devaient tenir la rampe, il y avait Didier, et Bernard Paganotti à la basse. Ils ont été extraordinaires. Le témoignage du passage de Didier dans Magma, c’est le live de 1975, enregistré à la Taverne de l’Olympia. Ce disque tient une place très importante dans la discographie de Magma. Il a marqué énormément de gens. On a eu de la chance que cet instant soit gravé. Mais il y a eu tellement de bons concerts avec Didier... »

Quels souvenirs garderez-vous de lui ?

« D’abord, nous avons toujours continué de jouer ensemble, nous avons un très long parcours en commun, à chaque fois qu’on a eu besoin de lui, il a été présent. Il a encore joué avec Magma, en février 2017, à l’Olympia, avec aussi des élèves de son école. Didier, c’était un bon vivant, comme son frère d’ailleurs. Nous avons vécu ensemble de très grands moments de musique et de partage. Didier, j’entends encore son rire. C’est très difficile pour moi de réagir, là, tout de suite... . »

18 févr. 2018

"Jazz à Saturne" dans la Note blanche du mercredi 14 février de 9h à 10h et le samedi 17h à 18h sur Radio Balises 99.8 : Podcast

Retour aux sources : 


Quelle est origine du jazz  ? D'où vient le mot « jazz » exactement ? L'utilisation de ce mot a soulevé d'innombrables polémiques et débats, presque autant que la définition du genre de musique qu'il est censé désigner. De nombreux historiens et critiques se sont penchés sur l'origine de ce mot. Au départ, jazz s'écrivait jass. Le mot est d'abord apparu dans les maisons closes et les bars où cette musique est née, notamment à la Nouvelle-Orléans dans le quartier mal famés de Storyville. Il est possible que des Afro-Américains aient créé ce terme pour désigner leur propre musique pendant ses années de formation. « Jazz » était alors principalement un verbe : un musicien pouvait dire « jazz it up », ce qui voulait dire : « Jazzer moi ça ». Il disait cela quand il souhaitait qu'un orchestre accélère le tempo d'un morceau pour le rendre plus entraînant. Dans les écrits datant de l'époque, jazz voulait aussi dire « sexe » ! Et oui, c'est avant tout de la musique organique ! Il signifie également : battre, lancer ou frapper. Le jazz est joué aujourd'hui par des musiciens de toutes les couleurs et mélange des éléments venus de tous les horizons mais il est à l'origine afro-américain. Son histoire est lié de très près à celle du peuple noir en Amérique. Malgré tout, il a également été influencé par la musique européenne et le blues ...

Rendez-vous sur le site de Radio Balises pour écouter le podcast de l'émission:http://radiobalises.com/music/jazz-a-saturne/



Revenons à la musique avec le saxophoniste américain Archie Shepp ! Vous entendrez deux titres magnifiques« Song for Mozambique » et « Hipnosis » qui proviennent de l'album «A Sea of faces », sorti en 1975 sur le label Black Saint. Accrochez vous chers auditeurs, la Note blanche décolle en beauté !!! 


Nous poursuivrons notre promenade musicale en partant vers le cosmos grâce à Sun Ra !  Je rappelle que Sun Ra était compositeur et pianiste de jazz américain. Il est connu pour ses compositions et ses performances phénoménales ainsi que pour sa « philosophie cosmique » qu'il prêchait dans sa musique ! A la tête de son Arkestra, il a enregistré plus de 200 albums et le plus souvent sur sa marque « Saturne » depuis la fin des années 50. Place à la musique: « Love in outer space ». 

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La Note blanche revient bientôt sur les ondes pour un voyage vers le cosmos ...




















Nous enchaînerons avec un extraterrestre du jazz, Horace Tapscott et son ensemble « Panafrikan peoples arkestra ». Horace Tapscott est un pianiste et compositeur jazz américain, qui forma son ensemble en 1961 (jusqu'en 1990). Vous entendrez son titre vertigineux qui porte bien son nom puisqu'il s'agit de « Peyote song numéro 3 » ! Ce morceau est extrait de l'album de « The Call » sorti en 1978 sur le label Nimbus West records . 

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Après être passé par Saturne grâce à Sun Ra et être tombé dans les vertiges d'Horace Tapscott et son orchestre, je vous propose la performance démentielle du batteur américain Pheeroan Ark Laff. Vous méditerez ensuite sur la musique céleste du joueur de cithare Edward Larry Gordon avec le morceau « All Penading ». Vous pourrez trouver ces deux ovnis dans l'album « Freedom rythm and soul » sorti en 2010 chez le label Soul jazz ! 

Envolez vous grâce à la Note blanche ...



Pour bien terminer cette émission, j'ai décidé d'ajouter une touche finale féminine !! Je tâcherai de vous charmer avec la voix suave et chaude de la diva du rythme and blues, Etta James ! Vous allez tout de suite entendre « A sunday kind of love » extrait de son album « At last » sorti en 1999 sur le label MCA. Puis, nous enchaînerons avec  le titre « Sometimes I feel like a motherless child » de Katleen Emery extrait de l'album éponyme « Sometimes I feel like a motherless child » sorti en 2006 chez le label Jazzman records ...






Playlist : 


1 : « Song of Mozambique » d'Archie Shepp (08'05)
2 : « Hipnosis » d'Archie Shepp (07'41)
3 : « Love in outer space » de Sun Ra (07'17)
4 : « Where pathways meet » de Sun Ra (06'32)
5 : « Peyote song numéro 3 » de Horace Tapscott et Arkestra (07'09)
6 : « 3 in 1 » de Pheeroan ark Laff (06'21)
7 : « All Penading » d'Edward Larry Gordon (02'33)
8 : « A sunday kind of love » d'Etta James (03'19)

9 : « Sometimes I feel like a motherless child » (03'59)

Rendez-vous sur le site de Radio Balises pour écouter le podcast de l'émission:http://radiobalises.com/music/jazz-a-saturne/


Émission rédigée et réalisée par la Note blanche ...